La grippe aviaire est causée par le virus influenza A des sous-types H5 ou H7. On distingue la grippe aviaire hautement pathogène (HPAI) de sa version faiblement pathogène (LPAI). Les HPAI sont vecteurs de maladies pour l’animal et, rarement, pour l’Homme, causant ainsi une zoonose. Le porc peut aussi être contaminé par le virus influenza aviaire.
Toutes les espèces d’oiseaux sont touchées, notamment les poules et les dindes. Les infections HPAI produisent en général des signes manifestes de maladie chez la volaille de rente. Les oiseaux aquatiques, comme les canards et les oies, sont moins sujets à la maladie et s’ils la développent, celle-ci est d’intensité moindre. Ils peuvent cependant propager l’agent infectieux. Les infections LPAI sont quant à elles associées à des symptômes bénins et peu spécifiques.
Situation
Après la détection, le 21 novembre 2025, du virus HPAI chez des canards et un cygne à Wil (SG) et vu la forte circulation du virus en Europe, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) renforce la prévention et étend les mesures à toute la Suisse. L’objectif est d’empêcher la propagation de la maladie et de protéger les élevages de volailles.
Par conséquent, également en Valais, les exploitations avicoles sont tenues d’appliquer des mesures renforcées de protection et d’hygiène destinées à éviter toute propagation du virus et à empêcher tout contact entre les oiseaux sauvages et les volailles domestiques.
Les détenteurs de 50 oiseaux ou plus parmi lesquels un animal au moins est de l’ordre des galliformes (Galliformes), des ansériformes (Anseriformes, Anatidés – oies, canards, cygnes) ou des struthioniformes (Struthioniformes – Autruches), ont l’obligation dès le 25 novembre 2025, et jusqu’au 31 mars 2026 de prendre les mesures suivantes. Pour les détenteurs hobby de moins de 50 oiseaux, ces mesures sont recommandées :
- Ils limitent la sortie des volailles domestiques à l’aire à climat extérieur fermée.
- Ils s’assurent que, dans l’aire à climat extérieur, les emplacements d’alimentation et d’abreuvement ne sont pas accessibles aux oiseaux sauvages, et que les aires de sortie et les bassins sont protégés contre l’intrusion d’oiseaux sauvages par des clôtures ou des filets dont le maillage ne dépasse pas 4 cm.
- Ils détiennent les volailles domestiques dans un poulailler fermé ou dans un autre système de détention fermé qui n’est pas accessible aux oiseaux sauvages.
Rappel:
La population est priée de ne pas toucher les oiseaux sauvages morts ou malades. Les oiseaux trouvés doivent être annoncés au garde-faune, qui se charge de les récupérer et, le cas échéant, de faire effectuer les analyses nécessaires.
La transmission du virus de la grippe aviaire à l’être humain est extrêmement rare et a été observée jusqu’ici uniquement dans des cas isolés à la suite de contacts étroits, non protégés avec des volailles infectées. Les produits de volaille, comme la viande de poulet et les œufs, peuvent être consommés sans crainte.
Mesures préventives (valables également en tout temps en Valais) :
- Enregistrez votre élevage de volaille si vous ne l’avez pas encore fait.
- Réduisez le plus possible les contacts entre la volaille domestique et les oiseaux sauvages.
- Veuillez porter attention aux mesures générales d’hygiène et de prévention.
- Veuillez signaler toute recrudescence des décès ainsi que les décès soudains survenant au sein de votre élevage de volaille au vétérinaire qui s’occupe de votre exploitation. Signalez-lui également les symptômes suspects suivants : baisse marquée de la ponte, animaux apathiques, plumage terne et hirsute, manque d’appétit ou détresse respiratoire.
- Si vous découvrez des oiseaux sauvages morts, ne les touchez pas et signalez- les aux gardes-faune.
- Tenez-vous prêts à appliquer de nouvelles mesures de protection si nécessaire.
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